29/09/2022
Que la lumière soit et ... ben non
Comme nous le matraquent non-stop les médias, nous aurons droit cet hiver à des pénuries en tout genre : plus de moutarde pour accompagner les wienerlas, plus de PQ triple épaisseur, il faudra se remettre à découper le journal, (ça tombe bien, ils cherchent des abonnés), plus d’électronique, plus de gaz, plus de pellets, plus d’essence, plus d’électricité... Même s’entasser à la bibliothèque municipale ou faire semblant d’attendre une paperasse à la sous-préfecture pour se réchauffer deviendra problématique.
N’en jetez plus, on a compris. Nous avons trop bien vécu, le temps des vaches maigres est arrivé ! C’est la misère SOBRIETE.
Dès aujourd’hui, habituez-vous aux douches froides, à la tenue de ski portée à l’intérieur (parce que le ski à l’extérieur ne rentrera pas dans le programme de sobriété) à la cuisine sur le réchaud de camping suivi du dîner aux chandelles et d’une bonne soirée Monopoly au coin du feu pour se rappeler le temps où on pouvait se payer une chambre d’hôtel chauffée à 22°...
Bruebach n’est pas en reste dans le combat pour faire des économies sauver la planète.
C’est pourquoi, dès le 1er octobre, l’éclairage des 207 lampadaires de la commune sera diminué de 22h à 23h et coupé de 23h à 5h. Il est vrai que notre village étant dépourvu de boîtes de nuit et d’établissements louches, son activité nocturne est fort réduite (pour ne pas dire inexistante) et nous espérons que peu de personnes seront gênées.
Et puis, peut-être allons-nous réentendre la mélopée du veilleur de nuit à Bruebach ?
« Prenez soin de l’âtre et des chandelles.» Armé de sa petite lanterne, le verra-t-on après 23 heures, sillonner les sombres ruelles du village, et renvoyer les noctambules dans leurs foyers ?
Brigitte ESTERMANN